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 M.A.J de présentation

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Superbi Squalo
Pioggia
Pioggia
Superbi Squalo
Messages : 78
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 34
Localisation : Château Varia

Feuille de personnage
Anneaux: Anneau Varia de la Pluie
Arme : Épée // Boîte animale "Grande Piogia Squalo"
Argent: 10 000 ¥

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MessageSujet: M.A.J de présentation    M.A.J de présentation  EmptyJeu 20 Sep - 1:56



SUPERBI SQUALO

"Sea is the grave of the foam on all empty human skull. "

« Identité Di Mafiosi »


Nom
Squalo
Prénom :
Superbi
Surnom :
Kasuzame
Age :
22 ans
Sexe :
Masculin
Famiglia|Groupe :
Varia
Orientation Sexuelle :
N.D.
Taille & Poids :
182cm pour 75kg
Flamme Primaire :
Pluie
Rang Désiré :
Gardien de la Pluie - Bras droit


« T'veux ma photo ?! »

S’il fallait trois mots pour résumer l’apparence de cet homme, on pourrait très bien employer l’élégance, l’arrogance et la froideur. Son physique avantageux dégage un charisme exceptionnel qui passe rarement inaperçu, ce pourquoi nous allons maintenant nous attarder sur chaque parcelle de son anatomie.

Ce que l’on remarque en premier chez lui, c’est sa silhouette efféminée et gracieuse qui lui donne l’air d’une lady. En effet, sa musculature bien que présente n’est que très peu apparente, et il lui suffirait de porter une robe pour être confondu avec un membre de la gente féminine. En revanche, lorsqu’il est nu on ne peut plus avoir de doute concernant son appartenance, et ses courbes finement dessinées lui valent d’être comparé à une magnifique sculpture de Bernini. Mais même si ses muscles ne sont que peu saillants, il possède malgré tout une agilité impressionnante et une endurance exceptionnelle qui lui permet de faire face à de nombreuses situations. Alors quand il ne peut pas faire le poids dans un duel de force, il parvient fuir avec une facilité déconcertante. Néanmoins son endurance est impressionnante et il aime tant livrer son coeur à sa lame qu'il ne se permettra pas de s'esquiver à un combat.

Attardons-nous maintenant sur ses longs cheveux argentés qui ne renforcent que d’avantage la finesse de ses traits. Cette volute métallique retombe jusqu’au niveau de ses hanches à la manière d’un jet d’encre pure qui coule délicieusement sur son échine. Une frange épaisse couvre son front et de longues mèches encadrent son visage. Il peut lui arriver de redresser ces longs fils d’argent en un chignon éparpillé qui lui donne un air sauvage, mais il préfère nettement laisser ses cheveux ballants. Cette couleur pour le moins inhabituelle est pourtant bien sa couleur d’origine, et il aime le faire savoir lorsque certains ont des doutes. Dix ans plus tard, ses cheveux sont un peu plus longs encore allant jusqu'à dépasser son fessier. Son visage est un peu plus dégagé et seule une épaisse mèche argenté le traverse du côté droit.

Son visage est affiné, délicat et pourrait être angélique si il n’avait pas un air si arrogant. On ne remarque aucune imperfection sur sa peau de velours, et son petit nez fin est tout à fait charmant. Ses yeux sont en parfaite harmonie avec ses cheveux, d’un gris métallique perçant qui reflète par moment de légers tons bleutés. Dans ces deux orbes envoûtantes, on a l’impression de plonger au cœur d’un océan sans fond d’une couleur acier limpide. On pourrait se perdre dans cette étendue argentée où il semble qu’aucun autre sentiment que l’arrogance ne s’y trouve. Il possède autant de nuances métal que possible, tirant d’un gris passablement foncé jusqu’à un autre bien plus pâle. Mais il ne fait passer que du mépris dans ces deux prunelles dont on a l’impression de ne plus pouvoir se libérer une fois qu’on a décidé d’y plonger notre regard. Au-dessus, ses fins sourcils assez clairs sont constamment froncés, renforçant l’air presque sauvage qu’il arbore.

Son expression est d’une froideur sans pareil, impassible, et il semble que personne n’ai jamais vu un sourire déformer ses lèvres délicates et rosées. Il inspire l’indifférence et l’orgueil, si bien que chaque regard qu’il adresse à une personne semble lui dire « tu n’es rien pour moi » ou « je suis bien supérieur à un déchet tel que toi ». Ce masque glacial -bien que presque effrayant- est visible peu importe les circonstances, et il faut un courage exceptionnel ainsi que du temps à perdre pour tenter de le dérider. Mais pour confirmer la règle il faut toujours une exception, et dans le cas présent il existe une opportunité de voir une toute autre apparence à son visage. En effet, Superbi est un combattant hors paire et lorsqu’il a repéré sa proie il pourra se lancer dans un assaut sauvage. A ce moment-là, son regard devient malsain et son sourire effroyable, lui donnant un air de prédateur. Par de simples expressions il cherchera à provoquer, à manipuler, et lorsqu’il aura atteint son objectif c’est un sourire victorieux qui déformera ses traits.

Sa peau est aussi claire que la porcelaine, douce et pour ainsi dire sans défaut. C’est un fin voile de soie qui offre de la douceur au tableau froid de son apparence, lui donnant encore bien plus de charme et d'élégance. Il est gracieux et très minutieux dans ses manières, tel un noble aristocrate. Il dégage un parfum agréable et enivrant mélangé à une certaine odeur sauvage et délicate incrustée à son épiderme. Mais ce n’est qu’un masque qui cache sa vraie nature puisqu’en réalité il préfère grandement s’exprimer avec des insultes et des vulgarités aussi infâmes les unes que les autres. Il doit malgré tout se contenir fortement devant certaines personnes comme son boss, malgré qu'on pourrait presque le dire masochiste sur ce point.

La voix de cet homme est plutôt grave et braillarde lorsqu’il s’emporte, mais elle reflète surtout très bien son côté glacial. On pourrait croire à un psychopathe assoiffé de meurtre tant ce calme est pesant dans de nombreuses situations, mais on oublie bien vite cette idée lorsque ses nerfs lâchent. Dans ce genre de moments pas si rares que ça, on peut alors constater que sa voix agit avec efficacité sur une zone très importante de la carte. Ainsi, tous ceux situés à une distance d’environ un kilomètre peuvent connaître l’origine et le motif de la gueulante. Et s‘ils connaissent le spécimen, ils ne chercheront même pas à intervenir dans ces moments de rage intense. Mais même si il refuse par fierté de s’énerver publiquement, les gens ont tendance à l'utiliser comme défouloir et à lui ôter son calme très rapidement. En revanche, il se montre particulièrement patient en mission où lorsqu'il se bat.

Membre de la Varia, il porte l'uniforme en cuir noir composé d'un pantalon et d'une veste longue ornée du blason. En dessous, il enfile une chemise blanche ainsi qu'une cravate. Il arrange le tout avec une ceinture à la boucle en métal ainsi qu'une paire de hautes bottes d'un cuir noir plus épais que les habits. Dans le futur, cet équipement est le même à la différence que l'uniforme en lui même a été retouché. Désormais, de larges bandes crème colorent les bras et les jambes ainsi que le buste. Il arrive parfois qu’il ait à porter des vêtements féminins tels que des robes ou bien même des corsets pour mener à bien une mission. Il s’agit pour lui d’un véritable supplice, mais ce n’est pas comme si il avait le choix dans ces cas-là. Puisqu'il est le plus féminin du groupe, c'est à lui qu'on inculque ce genre de sacrifice qui met sacrément à mal sa fierté. Mais à en juger les regards de certains -entre autre de son cher boss- ce n'est pas que pour le côté utilitaire qu'il est choisi... En dehors de tout ceci, il a goût vestimentaire plutôt classe. Vestes modernes, pantalons moulants et bottes à talonnettes ou alors chemises clean, gilets à capuche et imitations Dr Martens. Vous l'aurez compris, il a quand même du goût quand à sa façon de s'habiller. Pour de grandes occasions, il pourra se donner à fond pour adopter le style du parfait gentleman. Après, il ne faut pas non plus se fier aux apparences...

« A quoi penses-tu ? »

Sous cet air calme et froid d'épéiste hautain et exigeant se cache un personnage braillard et très irritable. A première vue, il est simplement posé et purement asocial, le genre de type qui nous dissuade de l’approcher d’un simple regard. L’humanité reste pour lui un mystère comparé à l'art de manier l'épée qui est sûrement ce qui prend la plus grande part de sa cervelle. Il est plutôt cultivé même si il n'a pas tendance à le montrer, mais il passe plus de temps qu'autre chose à s'entraîner dans une salle spéciale qu'il a aménagé. On peut donc comprendre qu’il possède une patience et une minutie illimité lorsqu’il s’agit des activités qu'il aime et qui le passionnent. Il ira toujours chercher le pourquoi du comment, et trouvera forcément le moyen de combler la faille d'une de ses techniques, même si ça doit lui coûter un membre. Il pourra alors se pencher sur le problème pendant des heures et des jours durant lesquels il sera impossible d’établir un réel contact avec lui, sauf pour les missions et les exigences de son boss à qui il voue fidélité la plus totale. Mais nous y reviendrons.

Si on creuse un peu plus loin sous cette barrière impassible et sans cœur ou qu’on le fait sortir de ses limites, il se révèle être un véritable tas de nerfs en fusion qui vous enverra une étagère dans la figure pour que vous sortiez de son champs de vision. Il pourra alors devenir gueulard à un point impressionnant, voir même violent si la situation se présente trop irritante pour lui. En bon Varia qu’il est, il n’a pas vraiment l’habitude de vivre en communauté de manière civilisée et il en est devenu d’un égoïsme profond et mal assumé. Car en effet, l’impression qu’il laisse derrière ses pas est à ses yeux très importante pour alimenter son orgueil. Sa fierté est solide, sans limite, et pour sauver son honneur il pourra jouer de tous les stratagèmes possibles. Il possède une arrogance à toute épreuve, se considérant nettement supérieurs aux autres humains qu’il voit comme de simples êtres ou pour certains comme des proies, faisant dans son sens à lui avant de penser à autre chose. Vous l’aurez donc compris, on ne touche pas à la fierté et à l’orgueil de Squalo sous peine de subir de très mauvais moments par la suite. Il trouvera toujours le moyen de vous coincer dans un coin où il n'y a personne... Attaquer son inébranlable honneur équivaut à réveiller le monstre qui sommeille en lui. Il rentrera alors dans une colère profonde et vous courrez alors un grand risque, autant pour votre amour-propre que pour votre santé. Tuer ne lui fait pas peur et c’est avec joie qu’il réduira en pièce quelqu’un l’ayant importuné. A vrai dire, il n’y a rien d’anormal à tout ceci. Comment pensez-vous qu’un mégalomane pourrait réagir autrement ?

On peut dire que c’est un individu rusé et impulsif qui n'accorde pas la moindre pitié aux autres, surtout lorsqu’il s’agit d’assurer sa survie où celle de la mission qu'il mène. Il est réfléchi et posé, mais son manque de patience dans certaine situation peut le mener à sa perte. Aussi, il ne se gênera pas pour s’énerver en publique et montrer l'étendue de sa belle voix sur une grande zone. En revanche, en cas de conflit, il se révèlera un allié excellent qui prend toujours les devants et ne montre aucune hésitation à se jeter dans la bataille. Il n'est pas quelqu'un de lâche, et sa fierté pourra le pousser plus loin que sa force physique ne lui permet. Il pourra se montrer volontaire pour toutes sortes de missions, même celles de discrétion quoi qu'on en dise. Et même si il ne supporte pas de recevoir des ordres, il ne se permet pas souvent de contester ceux de son très cher Boss à qui il a tout offert.

Il reste tout de même un assassin qui n’obéit qu’aux règles de Xanxus qu'il a juré de suivre jusqu'à la mort -et même après- quitte à en perdre sa dignité et à recevoir ses coups de colère et de violence réguliers. La promesse symbolique de ne pas couper ses cheveux est et sera toujours valable pour les beaux yeux du brun ténébreux. L'allégeance qu'il lui a voué est éternelle et affrontera toutes les épreuves. Il n'hésite pas à être direct et franc, n'éprouvant jamais de regrets lorsqu'il blesse quelqu'un au plus profond. Aussi, il possède une énorme fierté qui le pousse à ne pas se montrer faible, peu importe la situation. Vous ne le verrez pas pleurer, comme vous ne le verrez pas rire. Mais il ne triche jamais, c’est une règle d’or chez lui. Il se battra jusqu'au bout avec toute sa force et sa malice, mais si il perd, il ne cherchera pas à faire le mauvais joueur, même si une défaite trop cuisante pourrait le pousser à annihiler sa vie par fierté justement. Membre de la Varia, il se doit d'être un assassin hors paire, et de ce fait abandonner toute notion de peur face à un adversaire. Surnommé le nouvel Empereur du Sabre après sa victoire contre Tyr, l'ancien boss de la Varia, il a achevé son style de combat pendant son combat avec ce dernier. Il est donc un épéiste de première classe qui manie son arme à la perfection. Il a tendance à être plutôt en conflit avec Belphegor, ne supportant pas les remarques déplaisantes et insultes de ce dernier, et il agit de toute façon très méchamment avec n'importe qui.


Mesdemoiselles, autant vous le dire, vous ne pourrez jamais atteindre le cœur de cet homme car si il y a bien une chose qu'il déteste c'est les femmes en général. Les enfants aussi, il a horreur de ça. Vous trouvez qu'il ne lui reste plus grand chose à aimer ? Vous avez bien raison. En fait, il est Xanxusophile. Face à son cher boss c'est bien différent. Il pourrait se montrer carrément débauché et envoûtant, prêt à satisfaire les moindres désirs de ce dernier. Mais peut qu'être que par delà sa fierté inébranlable il ne rêve que de cet homme aux yeux de braise pour posséder son coeur...

« Tu viens d'où ? »

Nouvelle histoire en cours de rédaction mais ça prend du temps parce que c'est long.


« Equipement & Techniques»

Anneaux :
Anneau Pluie
Armes :
Lame contenant des cristaux explosifs fixée sur une prothèse
Boîtes-animale :
Grande Pioggia Squalo
Technique de Départ :
  • Attacco di Squalo
  • Scontro di Squalo
  • Zanna di Squalo
  • Technique IV
  • Technique V
  • Technique VI
  • Technique VII
  • Technique VIII
  • Technique IX
  • Technique X


« Ti Presentazione !»

♣ Âge : 17 ans
♣ Comment avez-vous trouvez le forum ? Déjà membre.
♣ Et le règlement ? Vous l'avez lu ? Oui
♣ Vous allez le respecter, bien sûr : Oui.
♣ Votre animal préféré sinon ? Les ornithorynques, j’aime ça.
♣ Votre niveau de rp : Je ne peux en juger par moi-même.
♣ Avez-vous autre chose à ajouter ? Nothing.


Dernière édition par Superbi Squalo le Jeu 20 Sep - 15:56, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: M.A.J de présentation    M.A.J de présentation  EmptyJeu 20 Sep - 2:00




    Histoire:

    Once upon a Time

L’homme ressortit de la pièce avec les mains baignées d’un sang qui s’échappait déjà sous la porte de la salle de bain. Essuyant ses doigts dans une serviette qu’il jeta sur le sol avec dédain, il se décala de quelques pas pour ne pas tâcher ses chaussures du liquide immonde qu’il avait fait couler. Posté en haut des escaliers, le jeune enfant le regardait avec naïveté depuis le fond du couloir. « Tu verras, après ça tout ira mieux. Je fais ça pour toi mon fils, souviens t’en toujours. » Il n’avait pas tout de suite compris à quoi son père faisait allusion en lui disant cela, mais lorsqu’il avait entendu ce cri déchirant et qu’il avait vu l’homme quitter la pièce, il avait réalisé ce qu’il venait de faire. C’était sa mère que l’homme venait de tuer, la femme que ce meurtrier aurait dû épouser par la suite. Mais lui ne voulait qu’un fils à aimer. C’était son projet depuis le début, et la seule façon pour lui de ne plus jamais avoir de problèmes avec cette femme était de la tuer. Mais contrairement à toute attente, l’enfant ne lui en voulait pas puisqu’il n’aimait pas sa mère. Ce n’est d’ailleurs même pas de la haine qu’il éprouvait à son égard mais de l’indifférence totale. Elle avait beau avoir toujours été une mère exemplaire il ne l’avait jamais reconnu. Il n’aimait pas les femmes en général, ni même les petites filles de son âge. Il les trouvait toujours énervantes et beaucoup trop adepte des marques d’affection physique. Avant ce jour, il avait grandi dans une famille de classe noble tout à fait banale –du moins de quoi s’offrir une belle demeure en campagne. Maintenant, il allait devoir mener une vie de fugitif en suivant mon père. Ils avaient tous deux préparé leur affaires et avaient quitté la maison le jour même, laissant derrière eux un incendie afin d’effacer toute preuve plausible.


Sa vie se résuma dès le jour de son cinquième anniversaire à fuir les gens et à se cacher, parce qu’en ne dénonçant pas son père et en acceptant de le suivre, il était lui aussi devenu coupable. Dès ce jeune âge il avait laissé sa vie entre les mains d’un autre en lui accordant toute sa confiance. En défendant les opinions de son père qu’il n’avait réalisé que le jour même du meurtre, il devenait lui aussi un hors la loi. Et il n’avait pourtant encore que cinq ans. Peut-on en vouloir à un enfant de cet âge-là ? A vrai dire il s’en fichait, il voulait juste rester avec son Pad’ (padre ; père en italien). Il suivit donc le même chemin de bandit que lui pendant quatre ans encore durant lesquels il apprenait à vivre de manière restreinte. Et même avec cette vie de vagabond, il était vraiment heureux. Pour rien au monde il n’aurait voulu quitter cette vie et partir loin de son père. Mais les choses ne vont jamais comme on le souhaite, et le jeune garçon l’apprit à ses dépens. On croit toujours que les adieux sont solennels et qu’ils se font dans les meilleures conditions, et pourtant… Ce soir-là, il voyait son père pour la dernière fois. Ils s’étaient installés dans un abri confortable près d’une ville Italienne et comme tous les matins son géniteur partait alors que son fils dormait encore afin de trouver de quoi manger pour les jours à venir. Une fois levé, l’argenté décida de visiter la cité à côté de laquelle ils avaient provisoirement élu domicile. Il prit un encas pour sa balade improvisée et se dirigea vers les maisons que l’on pouvait apercevoir au loin. La ville était grande, pleine de gens et d’odeurs, pleine de cris et de chuchotements. L’enfant marcha jusqu’au midi, se frayant un chemin dans les rues peuplées. Afin de manger tranquillement, il chercha un endroit calme et tourna dans une petite ruelle déserte. Du moins qu’il croyait déserte. Deux hommes arrivèrent dans la direction opposée à la sienne, le bousculant au passage, armés chacun d’un couteau à crans d’arrêt. Pressant le pas pour ne pas avoir d’ennuis, il remarqua une silhouette étendue sur le sol au fond de la ruelle. L’odeur du sang et de la mort chatouilla ses narines d’enfant. Il s’approcha du corps sans vie et dégagea les bras de l’homme qui s’était recroquevillé avant de mourir afin de voir son visage. Et le choc lui fit l’effet d’une claque. C’était son père. Son père. La seule personne qui comptait pour lui et dont il avait besoin pour vivre. L’argenté se souvint simplement s’être effondré sur lui en pleurant silencieusement. « Padre ! » Il voulait son Papa, il voulait qu’on le lui rende. Le cœur serré, il regarda les yeux de son géniteur vides de toute émotion et se mit à sangloter de plus belle. « Pad’… » Il pensa alors que ce dernier aurait voulu qu’il agisse en homme à ce moment-là. Comme lui, il aurait voulu être fort et se relever en rassemblant son courage. Mais il était cet enfant perdu qui ne voulait plus qu’une seule chose ; qu’on lui rende son père. Alors il espéra toute la nuit que l’homme allait ouvrir les yeux et le serrer contre lui, qu’il allait lui sourire joyeusement et lui dire que tout ceci n’était qu’une mauvaise blague. Mais cela n’arriva jamais. Et son père ne se réveilla pas.

De l’homme défunt il n’avait gardé qu’une lourde épée qu’il traînait sur mon chemin. Il volait pour survivre et dormait dans une cabane de fortune, rêvant la nuit qu’un jour meilleur viendrait. Il apprit donc à survivre par ses propres moyens jusqu’à l’âge de onze ans. C’est difficile à croire, mais il avait fini par s’habituer à la solitude. Elle était devenue son amie silencieuse au point qu’il finit même par ne plus avoir besoin des autres. Peu de temps après, il fit la rencontre d’un homme avancé dans l’âge à qui il essaya de voler de l’argent. Il s’avéra que cet homme était le Neuvième du nom de la famille Vongola, même si à cette époque l’argenté n’en savait rien. L’homme fut impressionné par le maniement de sa lame et voulut lui offrit un foyer pour le temps qu’il désirait. L’adolescent refusa d’abord catégoriquement. Puis reconsidérant la proposition en évaluant ses chances de survies avec son train de vie actuel, il céda à la requête du vieil homme. Ce dernier lui apprit tout ce qu’il devait savoir sur la Mafia et tout particulièrement sur cette unité spéciale d’assassinat nommée Varia dont beaucoup convoitaient le post de boss. Par la suite, Squalo intégra l’école de la Mafia. Bien qu’il pensait que déjà si jeune sa vie était bien loin derrière lui et que jamais plus il ne pourrait exister pleinement comme avec son père, il dût pourtant prendre conscience que sa véritable vie était sur le point de débuter. Tout le reste n’avait été qu’un avant-goût, et il allait enfin pouvoir vivre de sa lame.

Sa rencontre avec le Cheval Ailé fut sûrement la plus violente altercation qu’il eut avec d’autres élèves depuis son entrée à l’école. Arrivé un an après dans l’établissement, le blond était pourtant du même âge que lui. Treize ans. Squalo remarqua immédiatement le professeur particulier pour le moins étrange qui le suivait partout et qui semblait lui causer beaucoup de soucis. Le vieillard avait déjà évoqué vaguement les Arcobaleno, alors il ne lui fallut que très peu de temps pour comprendre que ce bébé en était un. Mais le jeune argenté se fichait bien des autres élèves qu’il croisait et ne s’attarda pas plus sur la question. Le blond fut placé dans sa classe et assistait aux même cours que lui, se retrouvant souvent sur la même rangée que lui. Rapidement, Squalo expérimenta sur lui des crasses et des blagues pas forcément marrantes pour le nouvel élève qui ne protestait pas tant à cause de sa maladresse et de son infériorité physique. Mais ce n’est rien de tout cela qui les a rapproché puisque sitôt les cours terminés, l’argenté quittait la salle en l’oubliant aussitôt. Ce qui les a en revanche beaucoup rapproché, ce fut une bagarre au milieu de laquelle Dino s’était fait embarqué de force. Mais à l’époque, il était encore plus maladroit qu’à l’heure où je vous parle et la violence n’était vraiment pas son truc. Alors il était pitoyablement étendu au sol, frappé et humilié par des élèves bien plus vieux. En passant sur le lieu de l’affrontement, Squalo croisa le regard pitoyable de celui qu’il appellerait plus tard Bronco. Personne ne lui venait en aide, pas même son professeur particulier qui s’éclipsa d’ailleurs déguisé en buisson vers la forêt. Quelque chose comme de la pitié traversa alors le jeune homme arrogant qui ne tarda pas à se jeter sur les assaillants du blond pour leur coller une bonne raclée. La différence d’âge avait beau être bien creusée, Superbi possédait déjà une force étonnante. Une fois les adversaires hors-jeu, il jeta le blond sur son épaule et le traîna jusqu’à l’infirmerie. Après deux trois indications données au médecin scolaire, il quitta les lieux et retourna à son activité privilégiée ; l’entraînement à l’épée. A cet époque encore, il était impensable dans l’esprit de l’argenté que cet événement ait une quelconque influence sur la suite. Mais c’était une erreur de sa part que de penser ça puisque quelques jours plus tard, il croisa Bronco dans un endroit qu’il s’était approprié ; le toit. Il venait souvent ici pour se détendre lorsqu’il avait fini les cours et l’entraînement. Ce jour-là, il entendit quelqu’un gravir les escaliers puis pousser la porte avec hésitation. Il se retourna brusquement pour faire face à ce visiteur inattendu qu’il jaugea du regard et reconnut évidemment. Toujours sur le qui-vive, il ne laissa pas le temps à l’autre de s’expliquer.

« Qu’est-ce que tu fous là ? »

Le blond se mit à trembler pendant un petit moment avant de bafouiller des excuses pour le dérangement, puis il expliqua que le motif de sa présence était qu’il souhaitait le remercier de l’avoir tiré de l’embuscade quelques jours plus tôt. L’argenté ne décrocha pas un seul mot et se rallongea en fermant les yeux. Et puis après un long silence, l’intrus se mit à lui parler. A beaucoup lui parler. De sa vie, de ses problèmes avec les autres élèves, de son professeur particulier tyrannique et si étrange. Ce fut le premier jour d’une longue période, même si Squalo se fichait éperdument de son interlocuteur. Par la suite, le blond continua de le suivre et de le chercher après chaque cours, lui tenant compagnie sans vraiment attendre son consentement. Et la fois où Squalo en eut marre de tout cela fut la fois qui scella leur amitié. Comme toutes les fins d’après-midi, il se rendait en haut du toit, allongé la tête dans ses pensées. Et Dino arriva avec son air hagard en se plaignant d’avoir dû le chercher dans tout l’établissement. L’argenté se leva d’un bond, menaçant l’autre de son épée, et pour la première fois depuis le soir des remerciements il daigna lui adresser la parole.

« Arrête de me suivre bordel ! J’ai jamais voulu qu’on soit amis ou autre chose ! Fous-moi la paix maintenant !

- Mais je croyais que tu m’avais secouru parce que tu..

- FOUS LE CAMP ! »

Le blondinet déguerpit alors sans demander son reste et l’arrogant argenté retourna s’allonger. Durant les jours qui suivirent ils ne se croisèrent pas une seule fois, et étrangement la présence de Dino commençait à lui manquer. Il réalisa alors que cet énergumène maladroite dont il n’écoutait même pas les propos remplissait malgré tout son quotidien. Deux semaines plus tard, Squalo l’entendit grimper l’escalier menant au toit puis hésiter longuement devant la porte avant de pénétrer sur le lieu de prédilection du requin. Ce dernier simula d’ailleurs le sommeil pour que l’autre parvienne à s’approcher un peu plus. C’est à partir de là que Bronco recommença à lui suivre partout, discrètement au début puis avec de l’entrain ainsi que de grands sourires par la suite. Qu’est-ce qu’il pouvait détester son sourire… Et puis son air toujours heureux et sa maladresse affolante. Souvent, il avait envie de l’étrangler ou de le jeter contre un mur rien que pour lui gâcher sa joie et effacer ce visage si rayonnant. Mais c’était comme le reste, et il finit par s’y habituer. Leur amitié naquit réellement à cette période-là, ne les empêchant pas malgré tout d’être en concurrence. Squalo entraîna alors celui qui deviendrait au fil du temps son meilleur ami dans toutes sortes de coups foireux et bêtises plus grosses les unes que les autres. Dino, bien que trouillard au départ, apprécia bien vite de braver les règles à l’exception de celles de son professeur particulier. Au fur et à mesure l’argenté devint aussi une sorte de garde du corps, l’extirpant souvent de situations dangereuses ou embarrassantes. Mais il n’aimait pas vraiment ça car il ne voulait pas s’attacher à quelqu’un ni même se montrer protecteur. C’est évident à comprendre lorsqu’on a une fierté qui dépasse l’entendement. Leur amitié était tout bonnement inconcevable compte tenu des nombreuses différences qu’il y avait entre eux. Mais ils étaient pourtant bien soudés, pour le meilleur comme pour le pire. Squalo lui faisait subir beaucoup de choses désagréables, allant jusqu’à planquer ses affaires de cour pendant plusieurs jours consécutifs. Seulement Bronco ne s’en est jamais plaint à qui que se soit. Non, il se contentait de râler ou de pleurnicher, voire aussi d’essayer de lui rendre la pareille ce qui ne fonctionnait jamais et provoquait les moqueries de l’argenté.


Squalo atteignit ses quatorze ans lorsqu’il jeta son ami du toit pour la première fois. Après une longue discussion où le blond avait bien agacé son compagnon ne prêtant pas attention à ses menaces et avertissements, le squale ne vit d’autre solution que de le pousser du haut de leur refuge afin de le faire taire. Cela valut à Dino des bleus ainsi que des courbatures, mais par chance il s’esquiva à l’entorse ou à la fracture. Au moins, il tira une belle leçon ce jour-là et comprit que l’argenté était tout à fait capable de le calmer lorsqu’il en avait assez de lui. Leurs études à l’école de la Mafia continuèrent et Squalo ne cessa de s’améliorer à l’épée de jour en jour et d’effrayer tous ceux qui osaient s’approcher de lui. Il eut un certain renom qui se répandit dans les familles des environs. Ce furent les belles années de sa jeunesse où il innovait toutes sortes de bêtises avec l’aide du Cheval Ailé qui était toujours aussi maladroit et réticent à se battre malgré les enseignements de l’Arcobaleno.

Le temps passait et le blond continuait de lui parler de tout ce qui le tracassait, de ses peurs, de ses rêves. Mais dans ces moments-là il préférait rester silencieux et n’écouter son ami que d’une oreille distraite. Parfois, Bronco lui posait des questions auquel il refusait de répondre, et son ami se contentait de sourire chaleureusement face à son silence. Cet air constamment heureux n’avait cessé de l’exaspérer, mais pourtant quelque chose le gênait dans ce sourire. Ce n’est pas tant qu’il l’énervait, mais plutôt qu’il le mettait mal à l’aise. Son expression d’imbécile heureux et son attitude si joyeuse peu importe ce qu’il lui arrivait était ce qui l’emmerdait le plus chez le blond. Et pourtant sans les rires incessants de Bronco il semblait que quelque chose manquait. Son sourire dégageait quelque chose… Il le haïssait. Plus il pensait à ceci, et plus il le haïssait. Il le détestait encore plus pour ne pas le haïr suffisamment à ce moment-là, pour ne pas l’avoir déjà découpé sur place, pour l’avoir sauvé des mains de ces déchets le jour de leur rencontre.

Le jour de ses seize ans, Bronco insista pour qu’il le suive dans un coin de la forêt afin de pique-niquer tranquillement. Il voulait absolument fêter l’anniversaire de son meilleur ami qui avait d’ailleurs fini par céder pour ne pas avoir à supporter ses implorations plus longtemps. Ce jour-là, il faisait très chaud et jusqu’à ce qu’ils s’installent pour manger Squalo ne fit que râler et engueuler le blond pour ses idées à la con. Mais la pluie commença à tomber un peu après le dessert, et Dino s’affola dans tous les sens en piaillant qu’ils allaient être trempés. Squalo avait toujours aimé la pluie et il s’étendit sur l’herbe mouillée, laissant l’eau dégouliner sur son visage. Il se moqua de son ami qui semblait vraiment craindre l’eau et dont la maladresse ne faisait qu’empirer sur le sol glissant et réussit même à le faire bouder. Néanmoins il retrouva bien vite sa bonne humeur et comme tous les jours il se confia à lui. Mais quelque chose était différent et il semblait inquiet. C’était comme si il sentait qu’un événement grave arriverait bientôt. Comme si il sentait que c’était le début d’autre chose, d’une nouvelle vie qui n’avait rien à envier à leur adolescence merveilleuse.

Une semaine après que son anniversaire soit passé, il reçut comme cadeau de la part de son meilleur ami un journal intime. Il le frappa avec lorsqu’il le lui offrit avec son grand sourire idiot parce qu’il trouvait ça inutile et minable. Mais il garda malgré tout ce carnet et hésita longuement avant de l’entamer. Il ne sut jamais pourquoi il se décida à y écrire alors qu’il trouvait ça pitoyable, mais ce n’est que vingt ans plus tard en le relisant qu’il fut satisfait d’y avoir enterré tous les secrets de son passé.

Le mois qui suivit son anniversaire fut d’une banalité troublante au point que Squalo dut sécher certains cours lui paraissant interminables. En réalité, une routine avait fini par s’installer alors qu’il n’aimait pas vivre de cette manière. Non pas que son existence lui soit désagréables, au contraire, mais il rêvait d’autre chose, d’aventure. Si à ce moment-là on lui avait proposé du changement dans sa vie, il aurait dit oui sans hésiter une seconde. C’était peut-être une erreur au fond mais si il était revenu en arrière pour changer ne serais-ce qu’un seul détail, il n’aurait sans doute jamais rencontré certaines personnes qui aujourd’hui rendent un sens à sa vie.

Ce fut au mois de Mai de cette même année que son vœu fut exaucé. Il lui sembla que beaucoup de choses commençaient à se tramer un peu partout et que des tensions s’élevaient. Durant le courant du mois, il reçut une demande de l’Unité d’élite d’assassins de Vongola, la Varia, pour intégrer leur escouade. Il hésita à en parler à son meilleur ami mais au final c’est ce qu’il fit et ce denier lui conseilla vivement de ne pas laisser passer une telle chance. Seulement il posa une condition pour rentrer dans cette unité, c’était de se battre contre Tyr, l’actuel boss de la Varia mais aussi et surtout le dénommé « Empereur du Sabre » dont il souhaitait prendre le titre. Il s’était juré de devenir l’élite des épéistes, celui que tout le monde reconnaîtrait pour ses talents, celui qui serait au-dessus des autres dans ce domaine. Mais cet homme était à ce jour meilleur que lui et il rêvait depuis longtemps de lui prendre sa place. C’était son unique objectif depuis qu’il avait entendu parler de la Mafia par le Nono, et sa requête fut acceptée par Tyr en personne.

Le duel prit place dans une plaine appartenant au domaine des Vongola, à l’orée d’une forêt tranquille. C’était un combat à mort, un véritable défi qui pouvait lui coûter la vie. Mais il s’agissait aussi de son plus grand rêve en tant qu’épéiste mais aussi en tant qu’homme, et il se devait de l’atteindre. La différence d’âge et de gabarit était flagrante entre eux, mais rien n’aurait pu faire reculer Squalo pour obtenir la victoire. Alors la lutte s’engagea, on entendait dans la vallée que les coups de lame et le bruit du métal qui s’entrechoque. Même la forêt s’était tue et on entendait plus les oiseaux ou autres habitants naturels des lieux. C’était comme si la force de leur résolution propre avait formé une barrière invisible contre l’extérieur. Ils étaient là tous les deux, et celui qui serait là encore à la fin serait le vainqueur. Les minutes s’égrainaient avec une infinie lenteur, puis les heures, puis les jours. Trois jours exactement. Trois longues journées et deux longues nuits où les corps comme les esprits se mirent au défi. Leurs ombres se déplaçaient en même temps que le soleil et leurs cris résonnaient dans les bois comme deux loups solitaires hurlant au clair de lune. Tyr était comme lui, seul même au milieu des gens. Ce fut sans conteste le plus beau combat de toute son existence, celui qu’il avait désiré depuis des années et qui resterait gravé à jamais dans sa mémoire.

Les oiseaux étaient revenus, maintenant habitués à ce conflit. Au bout du troisième jour, à l’heure où le soleil se fond dans l’obscurité tardive et que la lune seule domine le ciel, il donna le coup de grâce à son adversaire. L’homme s’effondra sur le sol, l’argenté tomba à genoux en s’appuyant sur sa lame. Il avait vaincu. Il avait enfin atteint son rêve ultime. Il ne restait dans cette vallée plus que l’écho des lames qui se brisent l’une contre l’autre. Puis les sanglots. Squalo avait vaincu, oui, mais en atteignant ce rêve il avait perdu le sens de sa vie, l’objectif final de son existence. Maintenant qu’il était parvenu au bout de sa quête, que lui restait-il mis à part les regrets ? Il se mit alors à rire fortement, comme lorsque douleur est trop profonde pour nous laisser pleurer. Ses pleurs se mélangèrent à cette frénésie effrayante, et dans un excès de folie il trancha sa main gauche pour comprendre les techniques de l’homme qu’il venait de terrasser. Il ne ressentit pas la douleur de son acte, peut-être parce que la fatigue et la souffrance de l’esprit avaient fini par prendre le dessus. Prit d’un dernier sanglot et d’un hurlement qui laissait s’échapper son âme brisée, il s’effondra sur le sol, dans l’inconscience.

Au mois de Juin, une cérémonie fut organisée pour fêter l’arrivée des étudiants les plus vieux dans le « monde des adultes », là où le véritable travail de mafieux commence. Une foule impressionnante de gens y était conviée et il perdit rapidement la trace de son ami le Cheval Ailé dans cette agitation. Après s’être cherchés pendant un long moment, ils abandonnèrent tous deux l’idée de se retrouver avant le soir quand tout le monde serait parti. Souvent, le squale était arrêté par de grands mafiosos afin de le féliciter pour ses performances ainsi que de sa victoire contre Tyr, mais aussi pour parler de son avenir. Mais pour une toute autre raison, ce jour fut le plus crucial de sa vie. Il y rencontra un garçon ayant tout au plus deux ans d’avance sur lui qui sortait du château Vongola et se tenait sous le porche à l’arrière de la cour. Simplement en croisant son regard, il y décela toute la rage de ce personnage. Il lui inspirait à la fois la crainte et l’ambition funeste, mais surtout l’admiration. Beaucoup d’admiration. Avec ce premier regard, ce simple échange silencieux, il discerna de nombreuses choses en lui. De la haine, de la puissance, du dégoût. Il était là comme un démon qui attend de pouvoir laisser couler sa colère. Il se renseigna rapidement sur ce garçon dont on lui expliqua qu’il était le fils du Neuvième et son admiration à son égard ne fit que s’accroître. Quelques jours après la cérémonie, il le croisa dans un couloir du château et ils purent cette fois-ci discuter. L’argenté n’oublia jamais les premiers mots qu’ils échangèrent, ceux qui changèrent le cours de son existence.

« Oé.. déchet.

- VOI ! T'es qui pour me dire ça ?!

- Je vais détruire les Vongola.

- Et tu crois que tu vas y arriver seul, c'est ça ? Voi..

- Non. C'est pour ça que j'ai besoin de ton aide.

- Eh ?! Tu veux que je conduise la Varia contre les Vongola ?

- C'est bien toi le futur boss, non ?

- Voi ! Bien sûr !

- Alors, veux-tu me suivre ? »

C’est à ce moment-là que Squalo décida de lui laisser sa place au sein de l’unité d’assassins d’élite qu’il était voué à diriger toute sa vie. Il ne voulait pas simplement être à ses côtés, il voulait suivre cette rage et cette fureur. Xanxus le désigna comme son bras droit et recruta les autres gardiens dont il avait besoin. Rapidement, ils commencèrent à mettre au point un plan pour mettre à terre le QG des Vongola afin de venger l’affront dont le tireur ne donna les motivations réelles à personne. Ils allaient prendre le dessus. Ils allaient monter le coup d’état le plus grandiose de l’histoire des Vongola. C’est à cette époque-là que Squalo fit sa promesse de fidélité à Xanxus, sur le balcon devant sa chambre.

« Vooooiii ! Xanxus ! Je te le promets ! Je ne couperais pas mes cheveux avant que ton plan ne soit réalisé !

- Ouais.

-Tu devrais le promettre aussi. Ne coupe pas tes cheveux.

- Hm. Tellement stupide. Tu pensais pouvoir m’être utile avec ce bras que l’Empereur du Sabre a rendu inutile ?

- Vooii.. Ne te méprends pas. J’ai abandonné cette main pour comprendre les techniques de l’Empereur du Sabre à qui il manquait cette main. C’est la force de ma résolution pour t’accompagner. Contente-toi de regarder, Monsieur l’Héritier. Un jour tu seras reconnaissant de m’avoir choisi comme allié. »



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