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Je me dirigeais sans me presser vers l'hôpital, le blondinet dans les bras et un sourire aux lèvres. C'était la deuxième victime que j'envoyais moi même à l'hôpital en une journée. Après une petite dizaine de minutes de marche, je pénétrais dans l'hôpital, le blond dans mes bras. Les infirmières lâchèrent un cri aigu et se hâtèrent de s'éloigner de moi avec leurs patients.

Je me dirigea vers l'accueil et demandais à la réceptionniste une chambre pour le blondinet, qu'elle me donna directement, provoquant des exclamations indignée de la part des personnes derrière moi. Je pouffa et me dirigea vers la chambre qu'on m'avait donné. La 666, comme part hasard...

Je montais au sixième étage prenait le sixième couloir et entrais dans la sixième chambre. Je déposais doucement le blond sur le lit et lui déposais un baiser sur le front.

" Arrivederci, Akira Hatori... ", lâchais-je doucement en sortant.

Je rentra chez moi, un sourire doux aux lèvres ainsi qu'une expression de bonheur plaquée sur mon visage. On se reverra un jour, et ce jour là, tu devras essayer de me tuer. Arrivederci, Akira. Nous nous reverrons un de ces jours.

Akira somnolait encore, mais il pu entendre des voix étrangères, et
lorsqu'il entrouvrit ses yeux, il vit qu'il se trouvait dans une salle
blanche, qui devait être certainement une chambre d'hôpital vu les
bruits qu'il entendait.
Il aperçut aussi des personnes ayant des blouses blanches.Il ne s'était donc pas trompé...
Pourquoi...Pourquoi avait-il été amené ici ? pourquoi ne l'avait-on pas laisser mourir dans cette sombre ruelle ? Il n'en savait rien.
Il ne savait pas non plus depuis combien de temps il était la.

Quand il fut un peu plus réveillé, il essaya de se relever un peu, mais cela lui valut un cri de douleur, qui fit tourner tout les regards vers lui.
- Il est enfin réveillé...! S'écria alors l'un des infirmiers qui été présent.
- Depuis combien de temps....?
Akira ne sut finir sa phrase, sa voix se brisa au même moment, mais une autre personne répondit, celle-ci n'étant pas habillé de blanc il se douté que s'était un policier.
- Trois jours, cela fait trois jours que vous êtes évanouis.

L'adolescent ferma les yeux et soupira doucement. Il ne pensait pas être resté aussi longtemps...
- Ma famille...Qu'est-ce que...
Il n'aurait pas du poser cette question, mais elle lui échappa. Il regarda avec désespoir le policier, qui avait un air désolé lui répondit :
- Vos parents avaient appelé il y a de cela trois jours, pour nous prévenir que vous aviez disparu. Malheureusement quand nous sommes arrivé à votre résidence...
Il ne continua pas sa phrase, mais Akira en avait assez entendu.
Il vit les scènes comme son violeur les lui avait expliqué, mais il n'aurait jamais du y repenser.
Le traumatisme qu'il avait subit ce jour la fit surface et il ressentit une violente douleur à la tête, qui se propagea dans tout son corps. Il eut de violentes pulsion et il poussa un cris déchirant, auquel toute sa souffrance ressortait.
Les infirmiers lui injectèrent un produit en le tenant et il se calma aussitôt.
Ses yeux étaient vides cependant, son âme venait d'être brisé, et il souffrait énormément.
Depuis lors, il ne fut plus le même.