[SOLO] Descendre de la montagne !

Fulmine

Mais quelle beauté ! Quelle spectacle magnifique s'offrait cette après midi a qui pouvait prendre le temps de regarder du haut de cette petite colline, le splendide spectacle qui se déroulait sous la forme d'un paysage qui baignait dans une lumière d'un soleil en pleine forme par manque de nuages. L'aspect magnifique de ce qui se trouvait devant les yeux d'Angelino le remplissait d'une certaine joie. Depuis son poste d'observation, Angelino ne voyait certes peut être qu'une grande descente verdoyante, suivi d'une clairière bordée d'arbres finissant sa course sur le bord de mer Méditerranée, mais c'était l'Italie ! La resplendissante Italie !

Angelino trainait ici depuis maintenant deux heures. d'ici ce soir, il serrait dans un avion pour le Japon, pour voir a quoi ressemblait le monde mafieux, maintenant que son entrainement était terminé. Il avait les bases du japonais courant, mais c'était tout, et cela le rendait anxieux, de devoir se rendre dans un pays inconnu de lui, ou il ne pouvait pas demander plus que l'heure. Mais on ne peux pas toujours rester chez soi. Et puis, Mama serait contente que son enfant adoré se ballade dans le monde. Et le boss aussi. Angelino, lui, était moins sur de ce qu'il avait envie de faire. Mais c'était pour la famille, alors il le ferait !

Aussi, pour le moment, il profitait du soleil d'Italie, des embruns de la mer qui venait titiller la peau de son visage, du gout salé qui se déposait sur ses lèvres, de l'iode qui se glissait dans ses vêtements... Il profitait simplement du monde autour de lui. Des quelques vaches qui pâturent en bas, en faisant des meuh caractéristiques de leur... flegme ? Des vaches flegmatiques ? Oui, c'était le meilleur qualificatif qu'il trouvait a l'instant a ces sympathiques ruminants. Les regardant de loin, il lui sembla que l'une d'entre elle se tournait vers lui, et affichait un regard des plus emprunt de stupidité qu'on ai jamais vu. De là ou il était, Angelino ne pouvait qu'imaginer, mais cela le faisait bien rire quand même.

Puis, après encore une bonne dizaine de minutes a profiter de cette fulgurante beauté de la nature, des vaches, de l'Italie, de la mer, du ciel pur, de la vie, du passé, du présent, de tout, de rien... Il entendit un cri, loin, en bas, dans la clairière, et ses yeux se baissèrent pour voir une jeune fille dont rien que l'allure lui permettait de l'identifier comme Calypso. Elle était visiblement venue le chercher, et elle n'allait pas se bouger a gravir la colline visiblement.

Angelino senti une décharge le soulever et le mettre sur ses jambes. Il ne valait mieux pas faire attendre la dame. Oh que non ! Pas elle ! Sauf a vouloir mourir, mieux valait ne pas la faire attendre, ou au moins montrer un peu de bonne volonté ! Aussi, Angelino attrapa son bouclier, celui qui ne le quittait jamais, et commença a descendre la colline a pied. Elle était plutôt raide, et Angelino ne tardât pas trop a accélérer le pas, jusqu’à courir de ses jambes musclés.

Et voici le jeune Bovino, en train de dégringoler une colline a toute jambes, sans pouvoir s’arrêter, sans pouvoir se stopper, sous peine d'une cascade mirobolique et d'une chute des plus vertigineuse jusqu'en bas, en roulé-boulé.
[A suivre]

Fulmine

Et le voila qui chutait, chutait, chutait... Oh bien sur, il s'agissait plus de courir sans pouvoir s’arrêter que de chuter, mais le résultat allait finir par être le même. Il allait terminer sa course dans on ne sais quel obstacle. Angelino trouvait néanmoins cette situation plutôt amusante, même très amusante a son gout. Il aimait bien courir, sentir le vent frais et salé de la mer qui passait dans ses cheveux, dans ses yeux, et la sensation de vitesse incontrôlable, c'était... enivrant ! Même si Angelino savait qu'il allait finir dans un buisson, dans un arbre, par terre, tant pis. Ça allait être drôle.

Néanmoins, après plusieurs longues séries de secondes de chute, Angelino se dit que freiner un peu serait pas si mal, car la vitesse qu'il commençait a atteindre était plutôt... forte. Prenant le bouclier qu'il avait a la main, Angelino le plaça au dessus de sa tête, comme pour essayer de s'en faire une espèce de parachute en métal. L'effet ne se fit pas attendre, et Angelino eu a se tenir fermement au bouclier pour qu'il ne lui échappe pas des mains, mais le violent coup qu'il reçu a cause de cela failli le faire tomber. Angelino avait été tiré en arrière, et il allait commençait a glisser sur le dos. Regrettant son idée idiote, Angelino se rattrapa en posant le bouclier sur le sol, et en s'appuyant dessus.

Toujours a cause de la pente, Angelino se retrouvait maintenant sur son bouclier, ou il avait juste la place de s'asseoir... Comme sur une luge, en fait. L'herbe grasse, mouillé par la pluie de la nuit dernière, qui n'avait pas encore tout a fait séché, tout cela ne fit que contribuer a faire glisser le pauvre Angelino. Bon dieu, il n'y a pas de neige, pourtant ! Angelino ne put que ramener ses jambes sur son bouclier, et s'y tenir du mieux qu'il peux. Non mais dans quelle genre de situation peut on se mettre tout seul, pensa t'il ! Et dire qu'on veux l'envoyer dans un pays étranger pour ainsi dire tout seul ! Heureusement que seule Calypso, qui semblait au loin, assez étonné de ce que Angelino faisait, le voyait ainsi. Sinon, inutile de dire que les vacances auraient été annulés !

Finalement, la situation était assez stable, et Angelino arriva assez rapidement en bas de la petite colline. Pour se rendre compte qu'en face de lui, un remblais formait une seconde petite butte, de 1 a 2 mètres de hauteur... De quoi le propulser en l'air, si Angelino continuait ainsi.

Au loin, plusieurs personnes purent entendre la voix d'un jeune homme lancer d'un air affolé:

"Mais comment on dirige ce truuuuuuuuuuuuuuuuc !"

[A suivre]

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