Du temps libre. Hibari pouvait enfin faire ce qu'il voulait, se reposer, manger ou même aller trainer un peu en ville. Mais... mauvaise idée sous cette chaleur. Le soleil tapait fort, il en avait limite mal au crâne. Il arriva chez lui, prit ses clés de sa poche, ouvrit la porte, remit les clés à leur place, entra et ferma la porte. Quelle précision, n'est-ce pas ? C'est pour faire plus de lignes !

Hum, qu'allait-il faire à présent ? Il alla dans la cuisine et prit un p'tit truc à se mettre sous la dent. Il poussa ensuite la porte de sa chambre et s'affala sur son lit. Il s'endormit quelques heures et se réveilla en fin d'après-midi.

La première chose à laquelle il pensa était son rêve. Il se remémora tous les détails de son rêve tellement il était génial. Il était en train de mordre Mukuro Rokudo à mort. C'en était jouissif. Mais ce n'était qu'un rêve. Hum, qui a dit que les rêves ne devenaient jamais réalité ? Cela lui rappelait son combat d'il y a dix ans avec lui... Il soupira. Cela lui rappelait qu'il devait reprendre l'entrainement pour pouvoir de nouveau l'affronter, lui et Sei. Sei ? Sa rivale actuelle. Elle est vraiment forte, et ça l'éclate de se battre avec elle. Le perdant avait droit à un gage, c'était marrant.

Il bailla et sortit de son lit. Il ouvrit ensuite la fenêtre et un courant d'air frais pénétra dans sa chambre. La température avait baissé, il faisait beaucoup moins chaud. Tant mieux, s'était dit le gardien du nuage Vongola, je vais pouvoir faire un tour. Il dévala les escaliers et sortit de chez lui.

La question qui se posait était : où aller ? Pourquoi ne pas aller se poser sur le toit de son ancienne école ? Cela faisait tellement longtemps qu'il n'y était pas allé, et pourtant c'était son endroit fétiche. C'est là où il réfléchissait, surveillait, mangeait et dormait même. Il prit donc la direction du lycée de Namimori.

En passant par une ruelle assez sombre, il constata qu'un élève portant l'uniforme de Namimori était en train de se faire maltraiter par des voyous. Pauvre petite bête, se dit Kyôya. Mais il ne pouvait pas rester sans rien faire en voyant un élève de SON établissement se faire casser la gueule. Ben quoi ? C'est pas parce qu'il a ving-six ans que ce n'est plus un digne dirigeant du comité de discipline ! Il sortit donc discrètement ses tonfas de sa boîte-arme et alla à la rescousse du jeunot.

« C-C'est un monstre ! Cassons-nous ! »

Les vilains pas beaux s'enfuirent, telles des tapettes, et laissèrent le p'tiots à terre. Hibari rangea ses armes, toujours avec discrétion, et l'aida à se relever. Le garçon le remercia et s'en alla chez lui. Ahlàlà, les gens se font de plus en plus faibles ces temps-ci... Kyôya reprit son chemin et une fois à l'intérieur du lycée, lança un regard autour de lui. Rien n'avait changé, et ça le rendait heureux. Il monta ensuite sur SON toit et aperçu une jeune femme qu'il ne pouvait que connaitre.

« Cela faisait longtemps, Sempai... »

Il sourit à ces mots. Il s'avança vers elle et s'assit à ses côtés.

« Hum, oui. Comment ça va, Tsubaki ? Je ne t'ai pas trop manqué ? »