Ayato est de taille moyenne avec son mètre 70 pour 60 kilos, il a un corps élancé, mais musclé. Vu ces entraînements intensifs à la boxe il a pu ce sculpter un magnifique corps avec des abdominaux bien dessiné et tout le reste. Il a des cheveux blonds qui sont assez courts, mais malgré les apparences, il n'a pas de frange, il laisse ses mèches allez librement sur son front. Il a des yeux comme la plupart des gens et ils sont de couleur marron foncé. C'est une personne normale, car il a une bouche (Sugoi !), un nez et des oreilles. Sur son oreille gauche se trouve une boucle d'oreille. Maintenant son côté vestimentaire, il porte souvent un pull à capuche quand il n'a pas l'uniforme du lycée de Namimori. Il porte aussi des jeans avec une chaîne accrochée sur le côté, il dit que ça le rend plus cool auprès des femmes. Pour éviter que son pantalon ne se baisse, il met une ceinture où sur celle-ci est accroché ses deux boites, sa boite arme et la boite animal. Dans la boite arme se trouve deux poings américain pourvus de lames et dans sa boite animal se trouve un gorille portant une paire de gant de boxe, malgré sa masse le gorille est très agile et rapide donc ne le sous-estimer pas. Ayato porte sa bague sur sa main droite et l'utilise qu'en cas d'extrême urgence, sinon il ne se bat qu'avec sa boxe. Maintenant ses aptitudes physiques, Ayato a beaucoup de force, ses poings sont ses armes les plus dangereuses, en donnant un seul coup de poing bien placé, il pourrait faire tomber quelqu'un qui n'est pas entraîné dans les pommes, voir même lui casser des os en un seul coup. Et grâce à son jeu de jambe, Ayato est très rapide donc il combine force et vitesse et ce qu'il le rend très fort, un combattant qu'il ne faudra pas sous-estimer... Bon voilà j'en ai fini avec ça !

Ayato est un jeune homme plein d'énergie et toujours souriant, quoi qu'il arrive il essaye de garder son sourire pour illuminer tout le reste, un peu comme l'astre lumineux qui illumine de tous son éclat le ciel et la terre. Personne ne pourra lui retirer son sourire, sauf si les personnes en question font du mal à sa famille ou à ses amis, si quelqu'un ose faire cela, il pourra dire adieu à sa vie. Ayato est aussi un jeune homme jovial et sociable, il n'a aucune difficulté à entamer la conversation avec des inconnus surtout si ces inconnus sont de belles femmes plus âgées que lui, oui, car Ayato est aussi un très grand dragueur, il aime draguer les filles surtout celles qui dépasse l'âge de 18 ans. Il aime les femmes mure et intelligente, mais malheureusement pour lui il n'a pas beaucoup de succès auprès d'elle, il se fait souvent, voir toujours repousser et les filles l'ignorent complètement, mais il ne perd pas espoir et continue à draguer. On peut dire que c'est quelqu'un de très passionné. Il adore faire des blagues pas marrantes et souvent ce sont des blagues élaborés depuis longtemps, cela peut aller jusqu'à quatre ans voir cinq ans et il ne fait quand même rire personne avec celles-ci, mais comme pour la drague il ne perd pas espoir. C'est aussi un garçon très ouvert et extraverti, il dira toujours ce qu'il a sur le coeur. Étant un boxeur, il n'utilisera jamais ses pieds pour combattre, mais plutôt ses poings, il utilisera ses jambes que pour éviter et utiliser son joli jeu de jambes, voir bloquer certain coup, mais ça s'arrête là... Il a un esprit très combatif, il n'avouera jamais la défaite aussi facilement et se battra jusqu'au bout, il faut le dire il déteste perdre alors, par sa volonté s'il le peut, il se releva et combattra jusqu'à son dernier souffle. Bon je crois que c'est tout pour son moral, ah si, il adore les sushis surtout ceux du restaurant du père de Yamamoto Takeshi. Voilà c'est tout.

Un regard, juste un seul regard et c'est ce regard qui fit tomber amoureux les parents d'Ayato... Tout avait commencé chez Ishika, le futur père d'Ayato. Celui-ci s'était levé très tôt, car c'était son tout premier jour de travail dans sa nouvelle entreprise. Il avait hâte de connaitre le patron et ses futurs collègues qui, peut-être, pourraient devenir des amis. Il alla se laver et s'habiller très vite et ne prit même pas le temps de prendre un petit déjeuner. Il mit ses chaussures et sortit de son petit appartement sur son trente et un, et oui il voulait faire bonne expression pour son premier jour. Il descendit les marches ne voulant pas attendre l'ascenseur tellement il était impatient, après quelques secondes il avait enfin fini de dévaler les marches et prit son vélo qui se trouvait dans le local à vélo. Il n'aimait pas prendre la voiture, car il détestait les embouteillages et avait le mal des transports en plus de ça. Alors, il prit son petit vélo, tout gris et très moche en plus, mais bon il l'aimait bien son vélo. Il commença sa route en pédalent le moins vite possible pour ne pas faire beaucoup d'effort, il ne voulait pas transpirer et arriver au boulot trempé comme s'il venait de tomber dans un lac. Justement en parlant de lac, celui-ci passa devant un magnifique lac, avec de beaux cygnes, des canards etc... Mais il n'avait pas le temps de contempler ce magnifique spectacle, car il allait être en retard, déjà qui ne va pas super vite. Après vingt minutes, Ishika arriva enfin devant le building qui lui servait de lieux de travail. Il lâcha son vélo qui, celui-ci, continua sa route avant de se fracasser contre un mur, Ishika avait soudainement oublié son vélo adoré, oui il était en extase devant le magnifique bâtiment qui se trouvait en face de lui. Il arrangea un peu sa cravate et entra dans le building, il alla directement à l'accueil et demanda de voir immédiatement le patron. La personne assise à l'accueil leva tout d'abord un sourcil avant d'appeler le patron qui se trouvait dans son bureau au dernier étage...

La personne raccrocha après quelques secondes et fit signe à Ishika de monter au dernier étage et celui-ci se dirigea vers l'ascenseur après avoir dit merci. Une fois devant l'ascenseur il appuya sur le bouton plusieurs fois et attendit quelques minutes avant que quelqu'un, sûrement une des nombreuses femmes de ménage, vu ses vêtements, vienne lui dire que l'ascenseur était en panne. Alors, Ishika fit un quart de tour et alla vers les autres ascenseurs, mais la femme le retenait et lui dit que les autres ascenseurs ne fonctionnaient pas non plus et que la personne qui s'occupait de ça allait passer dans la journée. Il fit un petit soupir avant de faire demi tour et se dirigea vers la porte des escaliers, une fois devant celle-ci il l'ouvrit et son tout premier réflexe était de lever la tête pour regarder le haut et constater qu'il y avait énormément... Énormément de marches. Il fit un autre grand soupir et commença son parcours vers le cinquante et unième étage, il se demandait durant son long voyage qui allait sûrement durer quelques minutes, pourquoi son futur patron avait mit son bureau un cinquantième étages, c'est vrai il aurait pu le mettre au premier étage ou encore au deuxième, bon le troisième aussi, mais le cinquante et unième c'était vraiment de la folie. Avait-il pensé à ce moment-là aux pauvres travailleurs qui devraient aller le voir les jours ou les ascenseurs ne fonctionnaient pas comme aujourd'hui, avait-il pensé à ce pauvre Ishika, qui perdait au moins un kilo après vingt marches escaladés... Ce patron devait être un être sadique et sans pitié, un être portant deux cornes, une cape et un trident, un être qui rivalisait avec le diable en personne, un êtr... Bon on va s'arrêter là. Après quelques minutes, qui avait duré pour Ishika des heures, celui-ci arriva enfin à la dernière marche, posant sa main sur celle-ci puis son autre main, faisant un petit effort pour se redresser et se coucher sur le dos essayant de reprendre son souffle. Il leva le poing vers le plafond, un geste de victoire, il avait enfin passé la première étape, maintenant il devait passer la deuxième, rencontrer le patron sadique...

Après avoir repris son souffle, Ishika se releva et prit la porte pour se retrouver dans un couloir très long. Il regarda vers la droite du couloir pour voir à son extrémité les ascenseurs en panne, puis il tourna la tête de l'autre côté, voyant à l'autre extrémité le bureau du patron. Il se mit en marche vers celui-ci et une fois devant la porte vitrée, il frappa et attendit quelques secondes avant de constater qu'il n'y avait personne. Quelqu'un était sortie d'une porte derrière lui et lui dit d'entrer pour attendre le patron qui était allé prendre un café. Ishika fit un hochement de la tête et entra dans ce grand bureau magnifique, il aurait aimé avoir un bureau aussi grand, mais bon il ne faut pas trop rêvé. Il s'avança jusqu'au bureau et s'assit sur une chaise non loin du bureau et attendit le retour de son futur patron qui, déjà avait mit son bureau au dernier étage et en plus faisait attendre Ishika, franchement il allait lui dire deux mots à celui-là, non plutôt trois... Après quelques minutes d'attente, la porte s'ouvrit, Ishika se leva rapidement et resta le dos tourner au patron. Il entendit des bruits de pas, s'approcher de lui et passer soudainement à côté de lui. Pendant ce temps, Ishika imaginait son patron, il l'imaginait plutôt rond, avec une grande moustache et peut-être chauve ou avec une calvitie. Une fois que le patron atteignit le champ de vision d'Ishika, celui-ci ouvrit grand les yeux, oui constatent que son patron était en fait... Sa patronne, oui c'était une femme blonde, assez jolie, elle devait avoir dans la vingtaine. Où était donc passé, la personne au trident et aux cornes, qui devait rivalisé avec le diable ? Ishika n'arrivait plus à ouvrir la bouche, celle-ci lui avait tendu la main pour serrer la sienne, mais Ishika resta là, à la fixer sans rien faire. Elle claqua des doigts faisant ramener Ishika à la réalité, celui-ci secoua un peu la tête avant de lever le bras pour serrer la main si douce de la ravissante femme devant lui. Il passa son regard dans le sien et tout de suite son coeur se mit à battre à 360 km/h ou même plus. Elle aussi, le fixait avec de beaux yeux bleues, il avait eu le coup de foudre et si ce n'était pas ça, ben cela y ressemblait vachement....

Après quelques mois, les deux là s'était très rapproché, il l'avait emmené des soirs voir un film suivi d'un petit diner dans des restaurants chics ou encore ils étaient parties en vacances ensemble. Ils étaient vraiment heureux ensemble. Après dix mois environ, il lui demanda en fiançailles et celle-ci accepta immédiatement, quelques semaines plus tard, il s'installa chez elle et ils vécurent heureux... Un jour, la jeune femme, qui se nommait Alice, alla voir son mari et lui dit une heureuse nouvelle... Elle était enceinte, en apprenant cette nouvelle, Ishika tomba dans les pommes, il allait devenir papa et il ne s'y attendait pas. Après quelques heures il se réveilla enfin, sur un lit et dit à sa femme «J'ai fais un rêve, dans ce rêve tu me disais être enceinte, haha» Celle-ci fit un petit sourire et Ishika comprit très vite que ce n'était pas un rêve, il allait avoir un gosse...

Neuf mois on passés, aujourd'hui Alice avait perdu ses eaux, elle allait accoucher, mais il y avait un problème, Ishika n'était pas là, il était allé au travail. Heureusement pour elle, il y avait sa soeur auprès d'elle à ce moment qui put l'emmener à l'hôpital. Une fois là-bas elle se fit prendre en charge par trois médecins et une infirmière. Pendant ce temps la soeur d'Alice appela Ishika à son travail, il quitta le travail et prit sa voiture aussitôt, et oui aujourd'hui il avait prit sa voiture. Il commença à rouler très vite, trop vite, il brûla un feu rouge et se fit encastrer par un camion, celui-ci fit retourner la voiture d'Ishika et il décéda sur le coup avec la nuque brisée, lui qui ne prenait jamais sa voiture d'habitude. Quelques heures après la soeur d'Alice apprit la nouvelle, mais préféra attendre après l'accouchement pour dire à sa soeur la terrible nouvelle. Une heure avait passé et le petit bébé d'Alice était enfin sortit du ventre de sa mère. Elle voulait attendre son mari pour lui donner un nom... La porte s'ouvrit, elle fit un sourire croyant que s'était son mari qui allait passer la porte, mais en vrai c'était sa soeur qui avec les larmes aux yeux. Elle s'approcha doucement et lui dit qu'Ishika venait de faire un accident et que les médecins n'avaient rien put faire pour le sauver. Elle se mit à pleurer pendant des heures et au bout d'un moment elle regarda son bébé et dit.

- Snif... Ayato... Il aurait voulu l'appeler Ayato...

Et voilà Ayato était né en ce jour tragique...

Trois ans avaient passés, depuis la mort d'Ishika et la naissance d'Ayato, la mère d'Ayato avait fait son deuil et continuait à vivre sa vie. Lui, avait enfin l'âge d'aller à l'école, sa mère étant au travail et son père étant mort, s'était une nourrice qui avait dû l'emmener à son premier jour d'école. Ayato, pour son jeune âge était déjà très intelligent, il retenait tout ce qu'on pouvait lui dire à l'école, même pour l'instant les seuls truc qu'il faisait était des dessins et des jeux... Ah oui des siestes aussi. Dès le premier jour, il s'était fait une amie, elle avait un magnifique prénom qu'il oublia peu de temps après, car elle dû déménager. Mais, il n'oubliera jamais son joli visage. Après chaque fin de journée, Ayato rentrait chez lui, mais comme d'habitude il ne trouva pas sa mère qui était encore et toujours au travail. Seule sa nourrice l'accueillait chez lui et encore s'est seul mot était «Manges ce que tu veux, vas faire tes devoirs et au lit», était-elle si bête que ça, Ayato n'était qu'en maternelle il n'avait pas encore de devoir. Mais bon il devait l'écouter alors, il mangeait et il montait après dans sa chambre, et comme tous les soirs il prenait un petit cahier qu'il avait caché sous son lit. C'était le journal intime de son père, dedans il avait marqué toutes ses journées depuis qu'il avait l'âge de onze ans. Bien sûr Ayato ne comprenait pas tout, car étant qu'en maternelle il ne savait pas encore très bien lire, mais c'était déjà bien pour son âge. Les années passèrent et Ayato avait bien grandit, il était maintenant en CP, et oui il allait enfin apprendre à lire parfaitement. Le deuxième jour, après la rentrée, la maîtresse voulait leur apprendre l'alphabet, mais avant même qu'elle put dire un mot, Ayato se mit à chanter une petite chanson entraînante... Il était en train de réciter l'alphabet en chantant. La maîtresse fut impressionnée et lui demanda de rester à la fin du cour. Une fois que la cloche avait sonnée, tout le monde était parti, enfin presque tout le monde, dans la classe il restait Ayato et sa maîtresse. Celle-ci lui demanda où il avait bien pu apprendre l'alphabet et celui-ci lui répondit «À la télé» Et bien la télé pouvait bien servir à quelque chose au niveau scolaire. Elle lui fit un petit sourire et lui demanda s'il savait lire et celui-ci hocha la tête suivit de «Un peu», elle fit un autre sourire, elle pensait qu'il pouvait sauter une classe, mais quand elle lui en parla Ayato refusa... Pourquoi ? Parce qu'il ne voulait pas se séparer de ses amis... C'est tout ce qu'il a. Il sortit soudainement de la classe, avant même que la maîtresse ne lui dise autre chose...

Les années passèrent et passèrent, après beaucoup de demande des professeurs pour qu'Ayato saute une classe celui-ci refusa à chaque fois. Maintenant il avait dix ans et pouvait enfin s'inscrire au sport préféré de son père qui était devenu le sien après avoir regardé plusieurs combats à la télé... La boxe. Son père avait fait de la boxe étant petit, il n'était pas devenu un champion, mais il était très fort. Un jour, sa nourrice l'emmena dans un club de boxe. Une fois dans ce club on pouvait voir des trophées et des photos de boxeurs un peu partout dans le hall d'entrer. Ayato les regardait avec émerveillement, il avait vraiment hâte de commencer et de pouvoir entraîner son minuscule petit corps... Après une longue attente il entra enfin dans la salle qui leur servait d'entraînement, le coach lui demanda de retirer ses chaussures et d'enfiler un jogging. Il allait lui faire passer un petit test pour voir s'il était prêt ou pas. Une fois prêt, le coach lui donna des gants, puis il monta sur le ring et attendit les consignes du coach, celui-ci siffla très fort et un jeune homme, qui devait avoir un an ou plus de l'âge d'Ayato entra dans la salle. Il monta sur le ring et commença à sautiller et s'échauffer. Ayato le regardait et soudain le coach fit sonner une petite cloche qui se trouvait sur la table à côté du ring, cela indiquait le début du combat. Surprit Ayato se mit en garde et le jeune homme en face de lui se mit à courir vers lui, poing levé. Il frappa Ayato au ventre, mais celui-ci resta debout, le garçon l'enchaîna de coup de poing, mais cette fois-ci Ayato céda, les coups que le jeune homme lui avait porté était trop puissant pour être bloqué. Alors, il baissa sa garde et se prit un coup en pleine face, ce qui le fit tomber aussitôt. Le jeune garçon en face de lui recula et le coach commença à faire le décompte. Ayato lui, était toujours au sol, n'arrivant pas à se relever à cause de la douleur, il serra les dents et ferma les yeux, il avait été battu. Quelques larmes s'écoulaient de ses yeux toujours fermés, il pensait à son père... Non il ne pouvait pas abandonner. Il serra le poing et se releva très difficilement, mais il réussit quand même. Une fois debout il essuya ses larmes et se remit en garde, cela avait dû énerver le jeune garçon en face de lui, car celui-ci fronça les sourcils avant d'attaquer une nouvelle fois. Il se mit à courir vers Ayato, soudain le coach cria «Ayato attaque !!» et il courut lui aussi vers le jeune homme poing levé. Les deux garçons se donnèrent un coup de poing en même temps, mais les deux restaient debout sans bouger, toujours le poing sur la figure de l'autre. Ayato ne sentait plus son corps, il allait tomber... Et ce qui devait se arriver, arriva, Ayato tomba. Il avait perdu, il savait qu'il avait perdu, il se releva une seconde fois, tournant le dos à son adversaire. Il pensait avoir perdu et avait trop honte de regarder son adversaire en face. Le coach se leva et frappa des mains, il applaudissait Ayato qui venait de...De battre son adversaire, oui celui-ci était couché et était dans l'incapacité de continuer le combat, le coach se tourna vers la nourrice et lui dis «On le prend» avec un sourire. Celle-ci s'en fichait un peu et fit signe à Ayato de la suivre pour rentrer à la maison. Ayato, retira ses gants et alla relever son adversaire puis il lui serra la main, il descendit du ring avant de serrer celle du coach, il lui fit un petit sourire avant de rejoindre sa nourrice. Le seul truc à quoi il pensait en ce moment était son père... Une fois chez lui, il monta les marches et alla dans sa chambre, puis sauta sur son lit en rigolant. Il regardait une photo accrochée à son plafond, c'était une photo de son père, il leva le poing vers le plafond avec un grand sourire et dit «Yosh ! Je deviendrais aussi fort que tu l'étais dans ta jeunesse père» Et il s'endormit... Les jours et les jours passèrent, Ayato allait tous les soirs s'entraîner, s'était l'un des seuls à venir aussi souvent, pour lui c'était comme sa deuxième maison. Après des années d'entraînement, le coach pensait qu'Ayato était maintenant assez fort pour devenir le champion poids plume (ne faisant que 50 kilos) du Japon... Et il avait raison, Ayato était devenu le champion du Japon poids plume, maintenant son coach voulait viser champion du monde, mais il savait très bien que ceci n'allait pas être facile, car il y avait des gens beaucoup plus forts qu'Ayato...

Maintenant Ayato a 16 ans, il est devenu un jeune homme charmant et à toujours le sourire aux lèvres, sauf ce jour-là. Il était à l'hôpital, assit devant une chambre où le patient était rien d'autre que sa mère. Elle était très malade et les médecins ne savaient pas quoi faire, ça faisait déjà un mois qu'elle était dans le coma suite à un évanouissement d'où la cause était inconnue. Soudain un médecin sortit de la chambre et Ayato s'empressa de courir vers lui pour lui demander comment allait sa mère. Celui-ci ne trouva rien d'autre que de baisser sa tête et de dire qu'il était désolé, il ne savait plus quoi faire et que sa mère allait mourir. Suite à ça, les yeux d'Ayato s'étaient écarquillés, il ne comprenait pas pourquoi, pourquoi ils n'arrivaient pas à la sauver. Il poussa le médecin et entra dans la chambre, une fois à l'intérieur il s'arrêta devant le lit et s'écroula sur celui-ci. Il serra son poing et commença à pleurer en demandant à dieu de sauver sa mère. Dans la salle c'était calme, le seul bruit qu'on pouvait entendre était les «bips» de la machine qui surveillait le rythme cardiaque de sa mère. Ayato tourna sa tête vers cette machine et il put voir que le rythme cardiaque de sa mère était au plus bas, quand soudain celui-ci se transforma en une grande ligne continue, Ayato serra encore plus le poings, il avait comprit que sa mère était morte. Il grogna un peu avant de crier, les larmes glissaient sur ses joues, des larmes incessant qu'il ne pouvait arrêter. Quelques semaines avaient passé depuis la mort de sa mère, Ayato était couché sur son lit, le regard fixé au plafond où se trouvait la photo de son père, il fit un sourire, car peut-être que sa mère était morte et l'avait laissé seul, mais il se disait que maintenant elle était en sécurité auprès de son père. Il fit un autre sourire, plus large que le précédent et se leva pour prendre la photo et la mettre dans un sac qui se trouvait près de son lit. Une fois la photo placée soigneusement dans le sac, Ayato sauta du lit et alla prendre ses affaires qui se trouvaient sur son bureau, il n'y avait pas grand-chose à part ses gants de boxe, un ordinateur portable et quelques stylos qui traînaient, il mit tout ça dans son sac avant de fermer celui-ci pour de bon. Soudain quelqu'un ouvrit la porte, c'était une jeune femme, elle regarda Ayato et lui demanda.

- Ayato tu es prêt ?

Il tourna la tête et lui sourit.

- Oui, on peut y aller.

Il mit son sac sur son dos et prit marche en direction de la jeune femme, après quelques pas il arriva enfin près d'elle. Il continua sans s'arrêter suivi de la jeune femme qui ferma la porte de la chambre, puis ils prirent tous deux la direction des escaliers. Pas à pas ils descendirent les escaliers et une fois en bas, il alla en direction de la porte d'entrée qui était pour eux la porte de sortie. Tous les objets de la maison avaient disparu, tous avaient été emmenés et peut-être même vendu qui sait. Après quelques secondes Ayato et la femme étaient sorti de la maison, devant celle-ci se trouvait une voiture noire aux vitres teintés. En un rien de temps Ayato se trouva devant la voiture, il se retourna pour regarder une dernière fois sa maison, et lui fit un grand sourire avant de crier «Bye bye !», il se retourna une nouvelle fois et entra dans la voiture. La jeune femme se trouvait près de lui, il la regarda et lui dit qu'ils pouvaient y aller, la jeune femme acquiesça et demanda au chauffeur de prendre route, celui-ci hocha de la tête avant de mettre le contact et de commencer à rouler... Le trajet allait être long, car ils se rendaient à Namimori chez son cousin, Len. Ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu, depuis trois ans environ. Il sortit de sa poche une photo datant de trois ans, une photo qu'ils avaient prises à deux. Il regarda la photo toujours avec un grand sourire et la jeune femme à côté de lui se mit à sourire elle aussi avant de lui dire.

- Vous êtes si mignon tous les deux ensembles.

- Ouais, on a fait cette photo il y a trois ans, j'étais parti en vacances à Namimori, c'était de merveilleux vacances... Je suis un peu angoissé.

- Hm ? Pourquoi ?

- Bah ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu, je me demande s'il à changé ?

- Tu le verra bien assez tôt

- Ouais !

Il regarda une nouvelle fois la photo avant de sourire...

Ayato avait dormi pendant tout le trajet et comme il avait prit un peu de retard, la jeune femme décida donc de l'emmener directement dans son nouveau lycée. Ayato se réveilla doucement, puis il regarda à travers la fenêtre, peu à peu il put reconnaître Namimori et ils n'étaient pas très loin de son lycée. À cette heure-ci Len devait sûrement être en cours et la jeune femme avait fait les démarches nécessaires pour qu'il soit dans la même classe que son cousin. Il commença à trembler d'excitation, Len devait avoir beaucoup changé depuis le temps, surtout que maintenant il était le parrain d'une famille de mafieux, il avait succédé à son défunt père. Deux jours après la mort de la mère d'Ayato, Len lui avait envoyé un colis, dans celui-ci il y avait une lettre et deux boites, avec un anneau. Dans sa lettre il avait proposé à Ayato de venir habiter chez lui et ensuite il lui expliqua tout, sur les mafieux, les anneaux et les boites. Au début il n'en croyait pas un mot, mais quand il réussit à enflammer sa bague après des heures d'entraînement, il comprit qu'il ne plaisantait pas. Par contre, Ayato n'avait pas réussi à ouvrir les deux boites et il allait devoir s'entraîner avec Len pour ça. Enfin bref, ils étaient enfin arrivés devant le lycée, Ayato descendit de la voiture avec son sac de cours, la jeune femme resta à l'intérieur et lui dit qu'elle allait déposer chez son cousin les affaires d'Ayato et que s'il avait besoin d'aide elle était là pour ça, Ayato lui fit signe de la main, suivi d'un «bye bye» avant de fermer la porte. La voiture avança et disparut au loin, le jeune blond regardait le grand bâtiment devant lui et prit marche vers celui-ci... Il allait enfin revoir son cousin !